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07 décembre 2008

Mythes et préjugés !!

Voici une série de mythes et de préjugés sur l'homosexualité et la bisexualité.
Un mythe est une idée fausse, souvent préconçue qui fait qu'on a une vision erronée de la réalité.


Mythe 1 : L'homosexualité est un choix.

Non, l'homosexualité n'est pas un choix. Certains disent qu'elle est innée et d'autres croient qu'elle est acquise.
Quand on dit que l'homosexualité est innée on veut dire qu'elle est déterminée avant la naissance et donc présente à la naissance d'une personne.
Pour ce qui est des hypothèses qui affirment que l'homosexualité est acquise, on veut dire que certains événements ou l'environnement dans lequel une personne grandit seraient responsables de son orientation sexuelle.
Quoiqu'il en soit, plusieurs éléments entrent dans la formation de l'orientation sexuelle d'une personne; ses désirs, ses fantasmes ainsi que ses attirances physiques et affectives.
L'orientation sexuelle d'une personne lui vient naturellement et non par choix.

Cela dit, à partir du moment où une personne se rend compte de son homosexualité ou de sa bisexualité, certains choix sont à faire. Certaines personnes décideront de la vivre, d'intégrer cette donnée à leur vie. De former un couple avec une personne de même sexe par exemple et de construire quelque chose avec cette personne. Ou encore de rester célibataire par choix mais d'être très impliqué dans la communauté gaie, lesbienne ou bisexuelle.
D'autres personnes préféreront se conformer à la majorité hétérosexuelle et nier ou cacher leur attirance pour les personnes du même sexe. Finalement certaines personnes homosexuelles ou bisexuelles, pour des raisons qui leur appartiennent et qui sont légitimes, décideront de former un couple avec une personne de sexe opposée.

Mythe 2 : L'homosexualité est une maladie.

Avant la première moitié du 19ème siècle, les seuls motifs pour lesquels on condamnait l'homosexualité étaient religieux, on la considérait immorale et un péché. À partir de 1860, on a commencé à penser que les homosexuels souffraient plutôt d'une maladie. Cette position de la communauté médicale et scientifique a perduré jusque vers les années soixante où plusieurs voix se sont manifestées pour remettre en question cette vision de l'homosexualité.
Dans le monde les personnes, que ce soit des individus ordinaires, des médecins, des scientifiques ou des psychologues, ou les autorités qui considèrent l'homosexualité comme une maladie se font de plus en plus rares.
Ce qui n'empêche pas certaines personnes de le croire encore et d'essayer de convaincre les autres de cela.

Mythe 3 : l'homosexualité est une orientation sexuelle susceptible d'être changée... de gré ou de force...

Bien que certains aimeraient le faire croire, il n'est pas possible de changer d'orientation sexuelle.
Une personne peut choisir de vivre dans le déni mais ses désirs, ses attirances restent les mêmes. Elle peut vouloir très fort devenir hétérosexuelle par exemple et essayer de contrôler ses pensées en espérant qu'elle deviendra conforme aux attentes que l'on a d'elle ou aux attentes qu'elle a d'elle-même. (Autrefois on donnait même des électrochocs ou on faisait des lobotomies aux personnes qui étaient homosexuelles pour qu'elles changent).
Plusieurs études nous démontrent aujourd'hui que l'orientation sexuelle ne se change pas. La plupart des thérapeutes sérieux n'entreprendront pas de démarches avec un client ou une cliente dans l'optique de l'aider à changer son orientation sexuelle. Ils essaieront plutôt d'aider la personne à accepter homosexualité ou sa bisexualité.
En fait ce qui est important de regarder, ce sont les raisons qui font qu'une personne veut changer son orientation sexuelle. En général, une personne ne veut pas être homosexuelle ou bisexuelle parce que toute sa vie elle a entendu des messages négatifs par rapport à ces orientations sexuelles.
Un jeune homme aura entendu par exemple à l'école que les gais ne sont pas des vrais gars ou des insultes envers les homosexuels. Une jeune femme qui se posent des questions sur son orientation aura, elle, entendu des mots tel que butch (qui veut dire masculine), goudou, gouine... On leur aura dit également que les homosexuels et les lesbiennes sont malades, qu'ils ne sont pas normaux.
Un ou une jeune qui se questionne pourra aussi penser, à cause des préjugés de la société, que les homosexuels, les lesbiennes et les bisexuels-les sont forcément malheureux et rejetés par leur famille. Que la vie en tant que gai, lesbienne et bisexuel-le est plus difficile. Évidemment ce n'est pas le cas. Comme pour les hétérosexuels, cela dépend beaucoup des personnes. L'orientation sexuelle d'une personne ne fait pas son malheur ou son bonheur.
Pour résumer, l'orientation sexuelle d'une personne ne se change pas mais on peut changer la perception qu'une personne a d'elle-même et l'aider à accepter son orientation sexuelle.
On peut aussi aider une personne à changer son entourage pour qu'ils acceptent mieux son orientation sexuelle. Finalement on peut tous les jours contribuer à changer la société et la rendre plus acceptante des gais, lesbiennes et bisexuels-les.

Mythe 4 : Quand on a une relation sexuelle avec une personne du même sexe , on devient automatiquement homosexuel.

C'est faux, ce n'est pas automatique! Une personne peut choisir de vivre une expérience sexuelle avec une personne de même sexe sans être homosexuel-le. Certaines personnes peuvent simplement exprimer le désir de faire une nouvelle expérience par curiosité.
Comme il est aussi vrai que des gais et lesbiennes peuvent avoir des relations avec une personne du sexe opposé sans nécessairement devenir hétérosexuel.

Mythe 5 : Dans un couple gai ou lesbien, il y en a toujours un ou une qui joue l'homme et l'autre la femme.

Encore une fois, il s'agit d'un mythe. C'est une façon hétéro sexiste de concevoir un couple et les rôles socio sexuels que les partenaires devraient remplir. Il n'est pas rare de retrouver deux hommes très masculins dans un couple gai ou deux femmes très féminines dans un couple lesbien.

Mythe 6 : Tous les gais sont musclés.

C'est faux; comme dans la communauté hétérosexuelle, certains hommes homosexuels aiment le culturisme, d'autres n'éprouvent aucun intérêt. Certaines personnes pourraient avoir cette impression parce que les médias utilisent souvent des hommes musclés pour les publicités gaies ou à cause des images que l'on voit des défilés de la fierté gaie à la télévision.

Mythe 7 : Tous les gais sont efféminés.

Bien que certains gais aient des caractéristiques ou des attitudes féminines, cela n'est pas représentatif de la totalité des hommes gais. Chaque personne est différente; certains gais comme certains hétérosexuels ont des caractéristiques dites féminines, d'autres sont très virils.

Mythe 8 : Tous les homosexuels attrapent le sida.

Étant donné que les premiers cas de séropositivité en 1981 aux États-Unis ont été découverts chez des hommes gais, on a souvent, à tort, associé la communauté gaie au sida.
Le sida est une maladie qui ne fait aucune discrimination; il touche les hommes, les femmes, les hétérosexuels, les homosexuels.... Il se transmet par le sang et le sperme et n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle.

1 commentaire:

jean bernard a dit…

je n'aime pas ces classifications

homosexuel, hetero, bi, etc...

il est à noter que le mot même d'homosexcuel est récent - de 100 ans

je pense que nous avons tous une sexualité qui peut variée en fonction de differents parametres,

bel article et non moins belles vidéos