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21 mai 2007

Nouveau gouvernement Français : le top et le flop !!!


LE FLOP

Christine Boutin est Ministre

Christine Boutin, qui avait brandi sa Bible à l'Assemblée nationale au moment du débat sur le PaCS, la députée représentant les groupes anti-IVg de l'assemblée, a été nommée Ministre du logement et de la ville.
Le fait qu'elle bénéficie parallèlement d'un statut diplomatique de conseiller au Vatican ne semble pas avoir géné sa nomination. Il s'agit d'un message fort, mais prévisible, puisque le candidat Sarkozy avait prévenu que le Pacs ne serait pas maintenu. Elle fait évidemment partie des parlementaires opposés à l'homoparentalité.
Christine Boutin avait aussi, incidemment participé au congrès de l'UIOF, où elle avait partagé plus que confronté ses idées concernant la laïcité. Est-ce a ce moment là qu'elle a commencé à émettre des doutes sur la culpabilité des islamistes dans les attentats du 11 septembre ?
Outre son opposition au Pacs, Christine Boutin est aussi une des leader des groupes anti-IVG. Bénéficiant d'une association lobbyiste assez riche l'Alliance pour les droits de la Vie, elle a aussi fait partie des marraines de la Trève de Dieu, l'association qui faisait des commandos anti-IVG. Pour la cohésion sociale sans doute !!!
Entre 1986 et 1988, Christine Boutin participait avec la totalité des députés FN et un député de droite au groupe provie de l'Assemblée. En 1990, elle demandait la « création d’une commission d’enquête sur les procédés nouveaux permettant l’avortement et les moyens mis en œuvre pour en contrôler l’utilisation ». Parmi les signataires, Yann Piat (UDF ex-députée FN), Marie-France Stirbois (FN) et Christine Boutin.

Christine Boutin l’anti-modèle absolu avait fait en 2002 campagne sur le thème qu'elle supprimera le PaCS un fois au pouvoir. Elle veut interdire "l'adoption homosexuelle" (On a pas bien compris... Ca veut dire que se sera interdit d'adopter des homosexuels ?!)

A MEDITER :
Une des citations culte de C. Boutin :
« Toutes les civilisations qui ont reconnu et justifié l'homosexualité comme un mode de vie normal ont connu la décadence. »
Et une autre d'un de ses proches le Pr. Germain en parlant du sida:
“Ce virus a eu le génie de s'attaquer à ceux qui ont transformé la physiologie de la reproduction en plaisirs frelatés"



LE TOP

Rachida Dati au ministère de la Justice
Rachida Dati est élevée avec ses onze frères et soeurs par ses parents d'origine marocaine pour son père et algérienne par sa mère. Issue d'une famille modeste et consciente de l'importance des études, elle choisit l'école comme moyen d'ascension. Inscrite dans un lycée privé elle suit un parcours universitaire exemplaire et obtient une maîtrise de sciences économiques, une autre en droit public, un MBA financé par Mr Lagardère en personne lorsqu’elle travaillait pour lui chez Matra, et elle fera un passage par l’Ecole nationale de la magistrature sur les conseils de Simone Veil.
Toute success story ayant son côté Cendrillon, elle commence les petits boulots très tôt et travaille comme aide soignante pour financer ses études.
Habitée par la certitude d'un destin atypique, elle sollicite directement ceux qui ont les moyens de l'aider à le façonner. Ainsi à 20 ans, elle se fait inviter à une réception et interpelle le ministre de la justice de l'époque, Albin Chalandon, qui lui offre sa chance. Elle a su rencontrer et surtout convaincre les bonnes personnes (Simone Veil, Jacques Attali, Nicolas Sarkozy) qu'elle était motivée et prête à s'impliquer corps et âme dans une tache si celle-ci en vaut la peine.
Celle qui fut la porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2007 ne doit son poste qu'à sa détermination et ses compétences ; face aux fantasmes de discrimination positive, elle brandit son CV et tout devient clair. Comptable chez Elf, auditrice chez Matra et à la Berd (banque européenne pour la reconstruction et le développement à Londres) elle travaille aussi à la Lyonnaise des eaux ; après ce passage dans le privé, elle s’oriente vers une carrière dans le droit : en 1994 elle devient conseiller technique à la direction juridique de l’éducation nationale, auditeur de justice au tribunal de grande instance de Bobigny, substitut du procureur au tribunal de grande instance d’Evry. La liste est encore longue. Dès 2001 la collaboration avec Nicolas Sarkozy s’enclenche, et elle sera attachée au projet de loi sur la prévention de la délinquance en 2004.

Sa détermination et son audace lui ont permis d'éviter un certain déterminisme social. Elle a fait sauter l’idée reçue selon laquelle les personnes issues de l’immigration seraient automatiquement acquises à la gauche, et elle montre que lorsque l’on est français à part entière mais « d’origine étrangère » on peut s’embarquer dans la vie politique - peu importe alors le bord sur lequel on décide de naviguer. Loin d’être l’arbre qui cache la forêt elle incarne plutôt l’éclaireur qui débroussaille le chemin.
Forte de son expérience elle aspire encore à s'élever dans la hiérarchie républicaine. Son nom fut régulièrement évoqué pour le poste de ministre de l'intégration ou de l'immigration et identité nationale selon le vocable qui sera retenu. Elle obtint finalement le 18 mai 2007 le poste de Ministre de la justice et de Garde des Sceaux.

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