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L'île de la réunion va t'elle devenir un futur fief gay ?
Depuis la signature d’une charte gay friendly en juin 2004 avec plusieurs partenaires, La Réunion s’attache à rendre la destination attractive pour les gays. Deux ans plus tard, on constate que seule cette clientèle n’a pas annulé ses réservations par rapport au Chik. Dans cet effort de séduction, Jocelyne Lauret souligne les effets néfastes de la polémique sur la Souris-Chaude.
La seule clientèle qui n’a pas subi d’érosion est celle gay friendly”. Jocelyne Lauret, présidente du Comité du tourisme Réunionnais se félicite devant les résultats de la démarche. Fidéliser les touristes gays, “faire en sorte qu’il puissent aller n’importe où sans différence de traitement”, telle est l’objectif de cette charte, signée il y a un an. Et cela fonctionne.
La destination Réunion figure dans les brochures de l’opérateur de Travel Attitudes, tour opérateur à Paris, signataire du texte.
“Une plage naturiste est un atout” : Cette nouvelle cible commerciale répond à l’appel. “D’une part, cette communauté est à la recherche de nouveautés. Elle est également séduite par tous les attraits de la diversité culturelle et la tolérance ethnique”, explique t-elle. Même si “nous ne sommes qu’au début de l’évolution de cette filière”, l’effort est à poursuivre.
“Cette clientèle est généralement aisée. Les gays n’ont souvent pas d’enfants. Du coup, ils viennent pendant les périodes creuses, hors vacances scolaires”. Une valeur sûre, en somme. Dans cette opération séduction menée par l’île, Jocelyne Lauret y voit un sérieux adversaire. “On déplore l’attitude du maire de Trois-Bassins.
Il ne se rend pas compte qu’on passe à côté de quelque chose. Une plage naturiste est un atout”. La plage de la Souris-Chaude figure sur un site internet spécialisé. Elle y est stipulée comme plage gay et naturiste. Aux yeux de Jocelyne Lauret, la polémique existant depuis quelques mois sur ce lieu “renvoie une image négative de La Réunion”.
Lettonie (Société)
Un appel à la mobilisation contre les «pédérastes»
Mardi 6 février, le journal gratuit Ritdiena, tiré à 125.000 exemplaires, a publié un appel à la mobilisation pour l'organisation d'une manifestation contre les «pédérastes et l'idéologie pédéraste». L'auteur de l'article, Armands Stendzenieks, affirme avoir réussi à mobiliser 250 personnes et reçu le soutien de «travailleurs, professeurs, écoliers, étudiants, retraités, agriculteurs et artistes, bref, de représentants de toutes les professions». Des hommes d'affaires promettent d'offrir «leur soutien logistique». Ce rassemblement, pour lequel aucune date n'est fixée pour le moment, se veut une protestation contre les «demandes éhontées des pédérastes». Son but est «d'assurer par la loi que la propagande pédéraste et homosexuelle soit bannie», de faire en sorte que, légalement, «les pédérastes ne puissent pas travailler dans des structures nationales de gouvernement ou auprès des enfants et des jeunes gens», et enfin de «s'assurer que la loi ne persécute pas les gens qui luttent contre les pédérastes, qui les dénoncent et combattent leurs tentatives de répandre leur idéologie». À l'origine de cette haine homophobe, on trouve la procédure de transposition dans le code civil letton du droit européen qui interdit la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle
États-Unis (Société)
Les gays et les lesbiennes américains font leur coming-out de plus en plus jeunes
Le quotidien USA Today vient de publier une grande enquête sur le rapport des lycéens à l'homosexualité qui démontre une grande évolution de la société américaine. On compte par exemple, en 2007, plus de 7000 clubs de discussion de l'organisation Gay Straight Alliance dans les lycées des États-Unis contre moins de 12 en 1990. «C'est indéniable, l'accompagnement des jeunes homos dès le lycée favorise un coming-out moins douloureux auprès de leurs proches et de leurs familles», confirme Lucy Nartt, éducatrice dans un lycée de Manhattan, à New York. USA Today publie les témoignages de nombreux lycéens dont celui de Zach, 16 ans, fier d'amener son boyfriend aux différentes fêtes du lycée. Tous les professionnels de l'éducation interviewés par le journal constatent que le lycée est devenu pour beaucoup le stade du coming-out (entre 15 et 18 ans) alors les générations précédentes sortaient du placard au moment de l'entrée à l'université. Mais le journal constate aussi que la situation varie sensiblement selon les régions étudiées, l'Amérique rurale restant une zone très difficile pour les jeunes gays.
France (campagne des présidentielles)
Les gays vont compter dans l'élection du futur Président ??!
Argentine (Société)
Des tickets de bus pour lutter contre l'homophobie
Les transports en commun de la ville de Rosario, située à 500 km au nord-ouest de Buenos Aires, seront bientôt les véhicules de la lutte contre l'homophobie. Sur les 13 millions de titres de transport magnétiques qui sont édités chaque mois figurera désormais un slogan contre les discriminations et pour la diversité sexuelle.
C'est la première fois que la municipalité de cette ville, qui compte 1,15 millions d'habitants, prendra part à une campagne de visibilité pour le droit à la diversité avec une telle ampleur. L'association LGBT Vox, à l'initiative de cette action de visibilité, se réjouit de voir «les organisations de la société civile travailler de concert avec la municipalité. Il s'agit d'un pas de plus vers la construction d'une ville pour tous et toutes.»
Uruguay (Unions)
Le Congrès s'apprête à approuver une loi d'union civile
Le Congrès uruguayen s'apprête à approuver un projet de loi qui reconnaîtra le concubinage homosexuel et hétérosexuel et accordera les mêmes droits et devoirs aux concubins qu'aux mariés. Cette initiative donnera un cadre légal aux couples non mariés qui vivent ensemble depuis cinq ans et plus, et qui se verront accorder un livret de famille. Une fois l'union civile validée devant la justice, les couples se devront assistance réciproque, une pension en cas de séparation et pourront hériter des biens de leur conjoint défunt. Ce projet de loi a déjà été validé par le Sénat à la mi-août, et la gauche disposant de la majorité à la chambre des députés, le texte devrait passer facilement, selon une de ses initiatrices, la sénatrice Margarita Percovitch. L'Uruguay damerait ainsi le pion à l'Argentine, dont seule la capitale bénéficie d'une loi d'union civile depuis 2002, et deviendrait le premier pays d'Amérique latine à posséder une loi de ce type.
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