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19 novembre 2006

Toujours d'actu !!!


S’il est vrai que toute taxinomie du "milieu" homo est imparfaite et même souvent contestable, on dit de plus en plus souvent qu’il est plus facile d’être jeune gay (ou lesbienne) aujourd’hui qu’il y a trente ans. Coming outs de plus en plus précoces, looks de plus en plus provoquants et assumés...

Et si les hétéros s’en mêlaient ? Faute de conserver ses spécificités, "l’adolescent gay" va disparaître. C’est la perspective esquissée par Ritch Savin-Williams, professeur en psychologie du développement à l’université de Cornell (état de New-York aux USA) dans son livre : The New Gay Teenager. (Le nouvel adolescent gay)


L’auteur affirme que la plupart des jeunes ayant des désirs ou des pratiques avec des individus du même sexe qu’eux ne se définissent pas comme homosexuels. Se disant peut-être que cela n’est que transitoire (ce qui est parfois vrai), beaucoup d’entre eux affichent "l’étiquette hétéro".

Il a de plus observé qu’un nombre sans cesse croissant d’adolescents ont des flirts homos mais sans en faire une identité personnelle. Tout au plus, ceux-ci se disent homosexuels dans certaines situations ou encore homosexuels par intermittance.


Sans doute beaucoup d’entre eux auront-ils une vie hétérosexuelle "classique". Il n’y a probablement pas plus d’homos aujourd’hui qu’hier mais la visibilité des gays en général dans les media notamment permet à davantage de jeunes d’éprouver maintenant des expériences plus diverses qu’hier. (Et que ceux qui s’en plaignent soient les premiers à me jeter la pierre !)


Même mécanisme à n’en point douter pour le soin de l’apparence. Combien sont-ils ces hétéros « 100 % » à piquer les crèmes de leur chère et tendre (quand ils n’achètent directement les leurs !) ou à troquer le t-shirt Rebook contre le débardeur Energie ? Et je ne parle pas des teintures blondes, du gel à coiffer, de certains piercings ou des petits colliers coquets !


Si l’appellation "gay" ne désigne plus grand chose, c’est peut-être aussi que les jeunes homos n’ont plus besoin de s’identifier pour bien vivre. Ah, l’habit ne fait décidément plus le moine...


Jeunes gays et jeunes hétéros qui se ressemblent, deux mondes parfois incompatibles qui font un pas l’un vers l’autre. Cela sans compter que l’homosexualité est loin d’être monolithique : à partir de quand est-on homo ? Et la bisexualité dans tout ça ? Beaucoup de questions qui font tout le charme de l’hétérodoxie sexuelle.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ça me fais penser à quelqu'un tout ça.
Genre une certaine P.F....